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La facturation d’équipe a marqué un tournant dans le développement de mon collectif

1. Hello Quentin ! Peux-tu nous raconter ton parcours en tant qu’indépendant ?

J’ai commencé en freelance dès 2018, alors que j’étais encore étudiant en Master de Design. Je venais de finir un stage de 6 mois dans une startup lyonnaise, Clim8, et je voulais continuer à travailler pour eux, ainsi que pour d’autres entreprises, pendant mon temps libre.

Je me suis tout de suite épanoui. Il faut dire que je n’ai jamais été très efficace en tant que salarié, j’ai toujours eu besoin de missions et objectifs clairs pour me sentir utile. Après mes études, il était impossible pour moi de faire autre chose : je devais être freelance.

J'ai rapidement réalisé que freelance était synonyme de solitude et qu'il était essentiel de se spécialiser et de s'entourer d'autres experts pour progresser.

À ce moment-là, les premiers collectifs émergeaient en France, notamment le collectif Cosme. Ce modèle m'a séduit, et j'ai commencé à y réfléchir sérieusement.

En 2019, pour facturer à plusieurs, il fallait impérativement créer une structure juridique commune avec ses partenaires. Nous avons étudié toutes les options : société, asso, SCOP, GIE, portage salarial, etc. Nous n'avions pas beaucoup de moyens, étant à nos débuts.

Nous avons fait l'erreur de créer une association trop rapidement. Nous avons rédigé les statuts, ouvert un compte bancaire, établi des contrats d'adhésion, pris des locaux et des assurances. C’était trop précipité. Nous n'étions pas assez mûrs professionnellement, inconscients des enjeux, et nous n’avions probablement pas la bonne équipe pour cette aventure.

Ça a duré un an, c’était compliqué et stressant. Cela dit, je me suis rendu compte que notre offre parlait aux entreprises. C’était juste la structure que je trouvais trop contraignante. On a fermé l’association et peu de temps après, j’ai lancé Flèches Rouges, un vrai collectif de freelances - sans aucune formalité administrative.

2. Tu as monté Flèches Rouges il y a quelques années. Peux-tu nous raconter l’histoire de ce collectif ? Quelle est votre ambition ?

Flèches Rouges, c’est l’histoire d’un territoire (les Landes) et de rencontres.

J’avais rencontré mes acolytes au cours de missions passées : d’abord Antoine, un photographe, puis Louis et Pierre, des community managers, et enfin un autre Louis, développeur web. En janvier 2023, nous nous sommes tous retrouvés autour d’une table (chez nous, au French Pub à Dax, qui est devenu notre QG) et avons posé les bases de ce qui allait devenir les Flèches Rouges.

Nous avions trois objectifs :

  1. Développer une alternative aux agences de communication locales classiques,
  2. Proposer les compétences spécialisées dont les entreprises du sud-ouest ont besoin pour communiquer sur internet,
  3. Conserver notre indépendance.

Un mois plus tard, nous signions notre premier client commun. Depuis, trois autres freelances nous ont rejoints. Nous souhaitons rester un collectif à taille humaine, proche des clients, et identifier progressivement les nouvelles compétences dont nos clients pourraient avoir besoin.

3. Comment gériez-vous la facturation en collectif avant ? Avez-vous rencontré des problèmes ?

Ayant appris de mes erreurs (cf. l’expérience associative complexe mentionnée plus tôt), nous avons d’abord facturé nos prestations individuellement, le temps de voir si la mayonnaise prenait.

Le problème de cette méthode, c’est la complexité comptable imposée au client. Certains clients ne s’en souciaient pas, mais pour d’autres, c’était un véritable frein. Et nous n’aimions pas offrir cette expérience pas très professionnelle à nos clients.

4. Et maintenant, comment vous organisez-vous ? Pourquoi ce choix ?

Nous avons découvert Collective.work assez rapidement, et votre solution s’est tout de suite imposée comme une évidence. C’était l’outil que je rêvais d’avoir quand j’ai monté le premier collectif.

Nous utilisons l’outil de facturation d’équipe quand nous sommes plusieurs sur une mission. Certains membres du collectif l’utilisent également individuellement pour gérer leurs missions personnelles, devis et factures (c’est gratuit et hyper simple, me disent-ils).

Ce qui nous plaît surtout, c’est la simplicité de l’outil et des processus de paiement. Nos clients sont hyper contents, donc tout le monde est gagnant.

On adore aussi l’idée de pouvoir participer à l’amélioration de l’outil pour qu’il réponde encore mieux à nos besoins 🙂

5. Quelles sont vos perspectives maintenant ?

Aujourd’hui, nous sommes en pleine période de structuration. Nous avons prouvé qu’il y avait de la demande pour notre modèle (c’est un peu la phase de plateau avant la prochaine étape de croissance). Par exemple, nous rédigeons actuellement un contrat de partenariat pour encadrer définitivement notre collaboration.

Nous sommes des aficionados du modèle du collectif, et on compte bien conserver Collective comme l’un de nos piliers de développement.

Juliette Magdelénat

GTM & Growth Lead

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